Maggie’s home-stay, Prachuap Khiri Khan
La mer était omniprésente juste derrière la rue ses danseuses écumantes bondissant sur le muret.
Pourquoi fait on ça?
Pourquoi mettre des nez ronds et prendre ce risque chaque fois renouvelé,
le risque de la chute, de la nullité ou pire d’être incompris ?
Peut être parce que vaincre nos peurs et prendre un peu l’égo de vitesse a quelque chose de jubilatoire.
Entendre rire, provoquer des émotions déclenche un rêve d’unité, de fond commun à tous, comme un petit exorcisme universel.
Quelques gouttes nous tombent dessus, si la mousson refait une sortie, on est bons à essorer, ce sont des trombes quand il pleut ici!
Comme par miracle les nuages s’écartent…
La fête peut commencer, chanter ensemble, se détendre le cœur, rire et pleurer de la folie humaine et surtout, surtout pas, se prendre au sérieux.
On sue, on s’envole et cette fois c’est réussi, on aime, on est aimés, on nous en redemande, la grâce nous enlace, grande chance, tout est à sa place.
Alors on re-déménage, c’est une des lois du voyage…